Problème avec intrum justitia

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un très grand merci mimi 493!!!!! si vous en êtes sûr même avec des relances? car aujourd'hui j'ai reçus un nouveau courrier de leur part me demandant de régler vite avant le 14 octobre"ultime recours avant dépôt de requête"copie jointe
(injonction de payer, requête a monsieur le président du tribunal) en gros PROJET
je leur ai dit que j'étais prête à aller au tribunal contre eux mais que je ne leur donnerais aucun centimes

merci encore

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Bonjour,

Je suis journaliste pour l'émission 100% mag sur M6, je prépare un reportage sur les agences de recouvrement. Je recherche actuellement le témoignage d'une personne qui aurait des problèmes avec une agence de recouvrement.

vous pouvez me contacter au 01.46.43.90.49 ou par mail reportage83@yahoo.fr

Cordialement,

Marine.

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Bonjour,

Je suis journaliste pour l'émission 100% mag sur M6, je prépare un reportage sur les agences de recouvrement. Je recherche actuellement le témoignage d'une personne qui aurait des problèmes avec une agence de recouvrement.

vous pouvez me contacter au 01.46.43.90.44 ou par mail reportage83@yahoo.fr

Cordialement,

Marine.

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Bonjour,

Je suis journaliste pour l'émission 100% mag sur M6, je prépare un reportage sur les agences de recouvrement. Je recherche actuellement le témoignage d'une personne qui aurait des problèmes avec une agence de recouvrement.

vous pouvez me contacter au 01.46.43.90.44 ou par mail reportage83@yahoo.fr

Cordialement,

Marine.

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Bonjour,

Je suis journaliste pour l'émission 100% mag sur M6, je prépare un reportage sur les agences de recouvrement. Je recherche actuellement le témoignage d'une personne qui aurait des problèmes avec une agence de recouvrement.

vous pouvez me contacter au 01.46.43.90.44 ou par mail reportage83@yahoo.fr

Cordialement,

Marine.

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Bonjour,

Je suis journaliste pour l'émission 100% mag sur M6, je prépare un reportage sur les agences de recouvrement. Je recherche actuellement le témoignage d'une personne qui aurait des problèmes avec une agence de recouvrement.

vous pouvez me contacter au 01.46.43.90.44 ou par mail reportage83@yahoo.fr

Cordialement,

Marine.

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BONJOUR,

Je peus vous conseiller d'ignorer cette organisme car de toute evidence vous n'avez aucunes dettes!!

Tant bien meme il continuereont a vous menacez laissez couler seul une ordance d'un tribunal peut faire valoir !!!!!!

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Bonjour,
cette lecture me rassure car j'ai moi aussi reçu une lettre d'Intrum alors que je ne dois rien à personne.
Je pense que si l'on doit quelque chose c'est le créancier qui commence à nous écrire et pas Intrum.
Leur lettre ne fait même pas mention du soit disant créancier.
Demain je vais donc leur répondre et porter un double de la correspondance à la répression des fraudes.
Pour la petite histoire j'ai reçu ce courrier à une adresse que je ne communique jamais car j'y suis trop peu souvent.
De plus c'est Intrum Espagne qui m'a écrit.
Donc ne payons pas !!!
Promeneur

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Marion2 Modérateur

Mais lisez tout ce qui a été conseillé à diverses reprises sur ce forum face à ces sociétés de recouvrement.
Vous saurez comment agir.

__________________________
La justice est ce qui est établi et ainsi toutes nos lois établies seront nécessairement tenues pour justes sans être examinées, puisqu'elles sont établies...
B. PASCAL


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Marion2 Modérateur

Demain je vais donc leur répondre et porter un double de la correspondance à la répression des fraudes.


Mais non !!! Qu'est ce que vous voulez que la répression des fraudes fasse !!!

Envoi d'une lettre recommandée AR à ces sociétés de recouvrements en demandant copie du titre exécutoire ! (qu'ils n'ont pas bien évidemment).

Il y a prescription.

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La justice est ce qui est établi et ainsi toutes nos lois établies seront nécessairement tenues pour justes sans être examinées, puisqu'elles sont établies...
B. PASCAL


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Ces sociétés sont de véritables escrocs de haut vol, il ne faut pas hésiter à les traduire devant un tribunal pour harcèlement et extorsion de fonds. Au besoin, se regrouper en association de consommateurs et avoir une véritable force pour contrecarrer ces «gangsters » de la législation. Ces gens donnent la nausée, car il gagne de l’argent, non sur leur talent, mais sur la faiblesse d’autrui, il faut dénoncer ces criminels de la créance. Intrum Justitia est un des leaders de ces opprobres de la société.

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et vous, vous faites de la diffamation.
Que leurs méthodes sont hautement contestables, c'est une évidence, mais il ne faut pas oublier
- qu'ils ne créent pas la dette, c'est le créancier qui transmet donc si la dette est indue, c'est le créancier qui est responsable
- la forclusion d'une dette ne la fait pas disparaitre et rien n'empêche le créancier ou son mandant, d'en réclamer le paiement.

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Diffamation ! Je ne pense pas que ce soit le mot juste. Je dirais plutôt : « Observation ». Je ne veux pas nier le fait que, lorsque des gens ne payent pas, qu’ils soient poursuivis, cela est d’une logique sociétale. Mais lorsque des gens « fabriquent » ou « ressuscitent » des dettes, dont la cérémonie mortuaire a eu lieu depuis plusieurs années, quel nom voulez-vous donner à cela ? N’est-ce donc point suffisant que des gens soient endettés, il faut, de surcroît, leur inventer d’autres dettes ? Alors, lequel de nous deux tient des propos diffamatoires ? Je sais de quoi je parle, j’ai vécu cette situation, une dette réglée, que l’on m’a réclamée par la suite, si je n’avais pas trouvé dans mes archives les preuves du paiement… Alors ? Diffamation ?

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Marion2 Modérateur

Disons que ces sociétés de recouvrement sont saisies par les créanciers pour des dettes prescrites.
Les créanciers essaient de récupérer leur dû comme ils le peuvent.

Je reconnais que ces sociétés sont assez immondes dans leur comportement (intimidations, menaces, harcèlement, contacts avec des voisins, avec l'employeur..).

Il suffit de leur demander en courrier recommandé AR copie du titre exécutoire pour que tout s'arrête.

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La justice est ce qui est établi et ainsi toutes nos lois établies seront nécessairement tenues pour justes sans être examinées, puisqu'elles sont établies...
B. PASCAL


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Disons que ces sociétés de recouvrement sont saisies par les créanciers pour des dettes prescrites.
non ça c'est faux. Par exemple, les opérateurs télécom ont systématiquement recours à ces sociétés dès qu'une créance n'est pas payée après une relance. La dette n'est alors pas prescrite. Ce ne sont pas les seuls.

Diffamation ! Je ne pense pas que ce soit le mot juste.
C'est le mot juridiquement adapté

Mais lorsque des gens « fabriquent » ou « ressuscitent » des dettes, dont la cérémonie mortuaire a eu lieu depuis plusieurs années, quel nom voulez-vous donner à cela ?
L'application de la loi.
Ces sociétés n'inventent aucune dette, ni ne la ressuscitent, c'est le créancier qui le fait.

Alors, lequel de nous deux tient des propos diffamatoires ? Je sais de quoi je parle, j’ai vécu cette situation, une dette réglée, que l’on m’a réclamée par la suite, si je n’avais pas trouvé dans mes archives les preuves du paiement… Alors ? Diffamation ?
oui, parce qu'accuser une personne d'une infraction pénale sans condamnation définitive pour ce motif, est, par définition, une diffamation

Leurs méthodes sont hautement contestables, mais ce n'est pas de l'extorsion.

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Je réagis, certes avec beaucoup de retard pour certains messages, mais je souhaite faire profiter les internautes de mon expérience en tant qu'inspecteur de la DDPP (anciennement DGCCRF=Répression des fraudes).

Je tiens tout d'abord à rassurer les personnes, les sociétés de recouvrement agissent dans le cadre AMIABLE et n'ont d'autre pouvoir que celui donné par le législateur dans le cadre du recouvrement amiable, c'est à dire volontaire. À ne pas confondre avec le recouvrement judiciaire, ou "forcé" puisque la personne aura dans ce cas là été condamnée par les tribunaux français.

Selon les dispositions du décret n° 96-1112 du 18/12/1996, la personne chargée du recouvrement doit adresser au débiteur une lettre contenant obligatoirement les mentions suivantes :
1) Son nom, son adresse et le fait qu'elle exerce une activité de recouvrement amiable,
2) Le nom et l'adresse du créancier,
3) Le fondement et le montant de la créance en principal, intérêts éventuels et accessoires conclus lors du contrat initial, en distinguant les différents éléments de la dette,
4) L'indication d'avoir à payer la somme due et les modalités de paiement de la dette,
5) La reproduction des alinéas 3 et 4 de l’article 32 de la Loi du 09 juillet 1991 qui stipule : « Sauf s'ils concernent un acte dont l'accomplissement est prescrit par la loi, les frais de recouvrement entrepris sans titre exécutoire incombent au créancier. Toute stipulation contraire est réputée non écrite. »
6) Les références et date d’envoi de la lettre visée à l’alinéa précédent, c'est-à-dire la reproduction partielle de l’article 32 de la Loi du 09/07/1991, devront être rappelées à l’occasion de toute autre démarche auprès du débiteur en vue du recouvrement amiable.
Le non-respect de ces obligations est sanctionné d'une amende de 5° classe, pour lequel la DDPP n’est pas habilité à constater les infractions.
En tout état de cause, la société de recouvrement agit en tant que mandataire du créancier ne peut réclamer au nom de ce dernier que le principal de la dette. Seul un juge, saisi à cet effet, peut ordonner le paiement de dommages-intérêts ou de pénalités recouvrés uniquement par voie d’huissier de justice territorialement compétent auprès du domicile du débiteur. Souvent, les sociétés de recouvrement amiable facturent des frais, totalement illégaux, jouant sur la confusion avec les intérêts légaux. De même, il peut arriver, que de véritables huissiers de justice se saisissent du dossier de recouvrement racheté auprès de la société originellement détentrice de la créance. Cet huissier de justice ne possède pas toutes les prérogatives habituelles de sa profession, mais agit dans ce cas, comme simple mandataire doté de pouvoirs identiques à un organisme de recouvrement amiable. D’où une confusion avec l’huissier de justice territorialement compétent (de votre lieu de domicile), qui agira sur instruction du créancier après condamnation par la justice civile (juge de proximité, tribunal d’instance ou tribunal de grande instance) à votre encontre.
Il arrive que les sociétés de recouvrement ou les huissiers de justice non territorialement compétents et non habilités à recouvrer votre créance autrement qu’à l’amiable, utilisent des termes juridiques menaçants et proches des termes légaux. Ils ne sont en aucun cas habilités à saisir vos biens à ce stade du litige.

Ils utilisent un vocabulaire menaçant ou pseudo-juridique. Sachez que certaines sociétés de recouvrement, en toute illégalité, "harcèlent" (au sens commun, pas légal) les "débiteurs" en jouant sur leur peur, leur lassitude, etc. Ne vous laissez pas faire. Sachez vous défendre ! Sachez également, que des coups de téléphone menaçants, avertissement à votre employeur rentrent dans ce cadre là. Vous pouvez, et je vous encourage vivement à porter plainte auprès du Commissariat de Police ou de la Gendarmerie Nationale. En effet, ces sociétés, franchissent le cadre légal et tombent sous le coup de l'article 9 du Code Civil stipule que : «Chacun a droit au respect de sa vie privée. » Si c'est à vous d'en apporter la preuve, sachez que le tenue d'un "journal" de bord consignant les différents appels (date, heure, durée, contenu), les témoignages écrits (+ copie de la CNI pour le témoin R/V avec attestation que sa déclaration pourra être produite en justice et que tout faux témoignage engage sa responsabilité) de vos voisins, patron, etc font office de début de preuve auprès du juge pénal. Mais pour cela, il faut que vous ayez déposé plainte !!! N'hésitez pas, ces sociétés ont déjà été condamnées et le seront encore, mais si tout le monde est informé, elles feront plus attention et respecteront un peu plus le cadre légal dans lequel elles sot censées agir et pour lequel elles n'auraient jamais dû s'en départir.

Concernant des internautes un peu perdus, vous avez deux cas de figure: soit vous devez effectivement la dette, soit vous ne la devez pas.
1) Si vous ne devez rien, restez serein et patientez, tout en collectant soigneusement et en gardant les courriers (ou trace des appels sur un carnet rempli par vos soins) de la société de recouvrement. Veillez à régler le problème directement avec la société d'origine par lettre AR, ou si aucun résultat n'a été obtenu, suivant le montant en jeu auprès des tribunaux civils (désolée, la DDPP ne peut rien pour vous): Juge de proximité (-4000€), Tribunal d'instance (4000 à 10 0000) ou Tribunal de grande instance. L'avocat pour les 2 premiers n'est nullement obligatoire.
2) Si vous devez effectivement la dette, encore deux cas de figure: Vous pouvez et voulez payer de suite (a), ou vous ne pouvez pas (b).
a) Payez directement, et uniquement la somme due sans aucun intérêt ou frais de dossier supplémentaire auprès de la société à l'origine de votre dette en lettre AR. Puis, uniquement après cette démarche, envoyez pour plus de sûreté une autre lettre AR à la société de recouvrement lui expliquant votre solde de tout compte et les mettant en demeure de cesser leurs envois à votre encontre.
b) Si vous ne pouvez pas payer d'un coup, envoyez à la société à l'origine de votre dette et uniquement à elle, une lettre AR, accompagné d'un montant partiel de paiement accompagné d'une lettre expliquant votre cas et votre bonne volonté, ainsi que vous proposerez un échéancier de paiement sans intérêts. Vous informerez également la société de recouvrement du paiement partiel par lettre AR et les mettrez en demeure de cesser tout envoi à votre encontre.

Enfin, sachez, autant pour vous aider que pour expliquer clairement le droit, je réopnds gratuitement et autant que mon travail+vie de famille me le permettent à vos questions sur les procédures illégales et le "harcèlement" des sociétés de recouvrement.

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Bonjour,

mes parents ont eu la chance d'être contacter par intrum justitia pour une dette de sofinco de 8000 francs dont le contrat remonte au 22/10/1992.

N'ayant aucune connaissance de cette dette mes parents ont controler leur compte à cette époque et n'ont rient trouvé.

Nous avons penser que quelqu'un à fait une usurpation d'identité et avons tenter de demander le dossier complet de contraction de crédit avec les coordonnées bancaires et on nous a envoyé balader.

cette société a ( il parait ) mandater un huissier au nom imprononçable.

Aujourd'hui intrum justitia m'a appelé de façon anonyme en me racontant que le huissier allait passer.

Avez vous une idée sur les recours à ma disposition ?

Merci

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Cher DMXJORDAN,

Ne paniquez pas ! Calmez-vous.

1) Concernant l'usurpation d'identité, cela relève du code pénal et donc nécessite un dépôt de plainte auprès de la police/gendarmerie. C'est long, c'est un parcours semé d'embûches et très fatiguant nerveusement. Seul un jugement du tribunal pourra prouver votre bonne foi.

2) Concernant la venue d'un "pseudo huissier", lisez mon mail daté du 10/03/2011, vous ne craignez rien et pouvez même les poursuivre pour atteinte à votre vie privée.

3) Concernant la "créance" due, il appartient à la société de recouvrement de vous JUSTIFIER par écrit ladite créance, ce que d'expérience, elle ne fait jamais. En aucun cas elle n'est productible d'intérêts (voir mon mail plus haut).

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bonjour,
j'ai bien lu votre explication ,apres avoir eu affaire avec intrum justitia a qui je n'ai jamais répondu ,1an et demi apres je reçois plusieurs courriers d'un huissier local qui dans son dernier courrier me menace d'un inventaire dans le cadre d'une saisie conservatoire avec possibilité d'ouverture forcée ne cas d'absence!!!
De tels courriers meme s'ils sont "vrais" ne doivent ils pas etre envoyés en recommandés avec A.R?
merci de votre aide.

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Marion2 Modérateur

De tels courriers meme s'ils sont "vrais" ne doivent ils pas etre envoyés en recommandés avec A.R?
merci de votre aide.



NON

Envoyez un courrier recommandé AR à cet huissier (ou allez le voir) en lui demandant la copie du titre exécutoire.

S'il y a eu un jugement et donc un titre exécutoire, vous allez être dans l'obligation de régler cette dette.

__________________________
La justice est ce qui est établi et ainsi toutes nos lois établies seront nécessairement tenues pour justes sans être examinées, puisqu'elles sont établies...
B. PASCAL


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Fred84:
D'après l'expérience que j'ai concernant les huissiers, tout dépend du professionnel et du montant de la dette. Si vous êtes effectivement redevable, demandez à cet huissier territorialement compétent de vous produire le jugement du tribunal contenant le titre exécutoire.
Si c'est le cas, ne restez pas les bras croisés et prenez ensuite contact avec lui. Ne faites surtout pas l'autruche. D'une part, ils détestent et d'autre part cela ne fera nullement partir votre dette, au contraire, les frais continueront à s'accumuler.

Bon courage !

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Coucou à tous !

je vous rejoins sur le même thème, intrum justicia

il me demande de payer une somme que j'ai réglé il y a de ça 1 an.

Suite à mon appel pour avoir des renseignements sur le sujet, elle me dit que c'est la loi : gayssot ! oui oui , je me renseigne, celà n'a rien à voir avec ma soi disant dette, elle me confirme que la boutique est en faillite et que je dois payer le transporteur car c'est la loi !!!

Un escroquerie oui mais que faire... Laisser courir et attendre qu'ils viennent me prendre ma vaisselle car je leur dois: 20 euros !!!!

La loi gayssot est :"tendant à réprimer tout propos raciste, antisémite ou xénophobe" aucun rapport avec mes actes !

alors voilà l'anaque !!!!!!!!!!

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Comme je l'ai déjà dit dans un précédent message, vous n'avez pas à répondre à ce genre de sociétés. Bon, maintenant, vous avez deux possibilités:
1) Soit vous voulez vous décarcasser un peu la tête...
2) Soit vous voulez laisser courir.
Si vous voulez laisser tomber, ne faîtes rien, les lettres vont continuer à arriver et vous allez continuer à les ignorer. Personnellement je ne suis pas trop pour cette option, car vous donnez "du grain à moudre" à ce genre de sociétés. Donc moi j'opterais pour le solution 1) qui a l'avantage d'une "riposte graduée" donc vous pouvez vous arrêter à tout moment. Mais sachez que si vous vous arrêtez en cours de route, vous n'aurez plus aucune crédibilité. C'est l'inconvénient de crier au loup quand il n'y a pas de loup...

Vous envoyez une lettre AR (j'ai déjà dit que la lettre AR est la seule qui fasse preuve aux yeux de la loi, pourquoi perdre son temps à téléphoner?) les mettant en demeure de cesser de vous harceler car vous ne devez rien. Vous pouvez faire une lettre gentille ou carrément méchante, mais si vous choisissez de sortir les crocs, il faut que vous alliez au bout de votre logique. Car si votre lettre AR gentille ne donne rien, vous n'avez pas 36 solutions. Soit vous abandonnez, soit vous les attaquez en justice ! Je sais que ça fait peur, mais on n'a rien sans rien. Relisez mon précédent mail.

Publié par

Bonjour,

Je suis rassurée de voir tous ces messages sur Intrum Justitia, merci Internet et l'échange d'informations. Merci également aux spécialistes de venir nous apporter des réponses et nous donner des conseils.

Voilà mon problème; J'ai contracté un crédit à la consommation en 1998 auprès de Cetelem. J'ai remboursé quasiment l'intégralité mais en 2002 j'ai perdu mon emploi. Je suis resté au chômage pendant quelques années. Devant mon incapacité à rembourser le reste de la somme, Cetelem a arrêté de me contacter. Elle a repris contact il y a deux ans en me demandant beaucoup plus (de 1000e on est passé à 19 000 e!!) j'ai demandé une copie de mon dossier avec en détails les intérêts etc. Mais il ont toujours refusé de le faire, je n'ai donc aucun justificatif. Aujourd'hui l'IJ me réclame plus de 25.000 e au nom de Sofinco (pourquoi Sofinco??). Toujours sans explications. Comme beaucoup, je suis harcelée par cette société de recouvrement, qui m'appelle plusieurs fois par semaine depuis plusieurs mois, m'envoie des lettres de menaces etc. D'aucuns me conseille de m'adresser à la Banque de France. Mais je ne suis pas d'accord déjà sur le montant de la dette réclamée. Le délai de forclusion s'applique t-il dans mon cas ? Que dois-je faire? Cela fait trop longtemps que ca dure, si je pouvais rembourser la dette initiale, je l'aurais fait depuis longtemps. Aujourd'hui, la somme demandée me semble complétement hallucinante et incompréhensible.

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Virginie, (et aux autres)

Je vous le répète, si vous vous faites "harceler" c'est que vous le voulez bien. J'ai donné la démarche à suivre pour que les sociétés de recouvrement ne vous enquiquinent plus, si vous ne le faites pas, il ne faut pas vous plaindre !
Rien à voir, cela me rappelle des consommateurs qui viennent me voir en pleurant avoir acheté une robe XXX euros chez le commerçant et la trouver trop chère ! Ben, fallait réfléchir avant, là désolée, je ne peux rien si le commerçant refuse de la reprendre. Le retour d'un objet sans défaut (légal) n'est pas un dû quand il a été acheté en magasin. Cela s'appelle un "geste commercial".
Bref, vous semblez peut-être un peu perdu, et ne savez pas comment rédiger la lettre? Voici le modèle "très méchant". Je vous préviens encore que si vous menacez mais n'agissez pas, vous êtes comme un chien qui n'arrête pas d'aboyer mais ne mord jamais. Vous ne risquez pas de faire mal... Vous pouvez rendre le modèle plus "gentil" mais c'est nettement moins efficace.

C'est avec surprise et une certaine irritation que je reçois une lettre de votre part.

Concernant votre société, votre pseudo « créance » n’est nullement due. Je vous rappelle pour information que tout recouvrement amiable, selon le décret 96-1112 du 18/12/1996 (article 4) oblige la personne chargée du recouvrement à reproduire intégralement le 3° et 4° alinéa de la loi du 9 juillet 1991, ce qui n’est nullement votre cas. Le non respect de cette obligation est puni d’une contravention de 5° classe.

Concernant soi-disant, la somme due, selon vos propres termes (je cite) : « intérêts et frais de dossiers » [ou équivalent écrit]. Or, les frais de recouvrement restent à la charge du créancier (article 4 du décret 96-1112 du 18/12/1996).

Il vous appartient de prouver le rachat de la créance, ce que vous n’avez absolument pas fait à ce jour.

Concernant « l’apparence » de votre lettre, avec le vocabulaire pseudo-juridique, sachez que vous n’avez de droits que ceux donnés par les lois en vigueur, c'est-à-dire concernant le recouvrement amiable et non forcé, prérogative de l’huissier de justice territorialement compétent suite à une condamnation définitive en justice.

En conséquence, par la présente lettre, et au vu de votre mauvaise foi manifeste à ignorer la loi, dès réception de mon courrier, je vous mets en demeure de cesser à mon encontre tout type de harcèlement. J’entends par harcèlement, entre autre, des appels téléphoniques indésirables et/ou menaçants, des lettres d’intimidation ou assimilées comme telles, etc.

Dans le cas contraire, je me verrais dans l’obligation de déposer plainte contre X auprès du doyen des juges d’instruction du Tribunal de Grande Instance avec constitution de partie civile et demande de dommages et intérêts, en vue de l’application de l’article 9 du code Civil qui stipule : « Chacun a droit au respect de sa vie privée ».

Madame, Monsieur, contrairement à vous qui ne semblez nullement respecter la loi, je vous prie, quand même, d’agréer l’expression de mes sentiments distingués.


vous individualisez la lettre bien entendu, dans votre cas, vous précisez que la créance n'est pas due à cause du délai de forclusion.
À ce propos, concernant votre cas particulier, et pour faire court (m'étendre prendrait une page entière et je n'en n'ai pas le temps, ni surtout l'envie ce soir) le délai de forclusion est de 2 ans, même pour les crédits à la conso antérieurs à 2001 (cassation 16/09/2010, N°08-18342 et cassation partielle de Lyon du 08/12/2005).
Vous ne payez rien, vous contestez tout, et uniquement par lettre AR. Et vous relisez mes précédents mails !!!

À tout le monde: Je rappelle que si les sociétés de recouvrement rentrent dans le cadre de mon métier, je ne suis pas avocate, je ne suis pas spécialisée en droit en dehors des points précis du Code de la consommation qui me sont utiles dans le cadre professionnel. Et j'aimerais que les personnes qui consultent le forum lisent les posts qui y sont mis, cela m'éviterait de me répéter. Cela me rappelle le travail, où j'explique à des gens comment faire et où ils me reposent la même question différemment avec le même problème. Sauf qu'ici je ne suis pas payée, je le fais bénévolement car je suis personnellement révoltée par l'attitude des sociétés de recouvrement.
Je pense que mes 2 messages (le premier du 10 mars de mémoire) et celui-là englobent presque tous les cas, y compris la réponse éventuelle (et strictement légale) à faire à ces sociétés qui ne semblent pas respecter le droit quant au recouvrement amiable.
Encore un fois, je peux comprendre que cela soit dur de "subir" leur harcèlement (et de tout noter scrupuleusement dans un cahier) mais si vous n'agissez pas, ne vous étonnez pas qu'elles continuent à tenter de plumer le pigeon (vous). Sur ce léger "coup de gueule", je vous souhaite un bon WE, le mien va enfin commencer à 22h30 !