Citation :
ce que je ne comprends pas c'est que vous parlez de test ADN pour l'allocation à fins de subsides alors que pour cette demande ce test est inutile,
Si, si, effectivement c'était la procédure à l'époque (le test ADN était fait pour prouver que l'homme à qui on demandait des subsides n'était pas le père).
Avant la réforme, l'action en reconnaissance de paternité était difficile à faire, il fallait prouver non seulement les relations sexuelles pendant la période légale de conception mais en plus que le père était au courant de sa paternité (et par des lettres, des écrits, des choses qu'on ne fait plus depuis longtemps), et ce, simplement pour avoir le droit de faire cette action (en gros il fallait amener les preuves avant et non laisser un juge décider). C'était difficile car on était encore dans l'esprit de lois anciennes, avec le droit d'ainesse, ne pas vouloir qu'un "batard" issu des frasques de jeunesse du père vienne prendre les droits des enfants légitimes.
De plus, l'enfant ayant 10 ans à l'époque, la mère ne pouvait plus faire cette action (uniquement 2 ans après la naissance ou 2 ans après la fin de versement de subsides)
La loi a changé. Il est alors peut-être possible de se désister de l'instance engagée pour entamer une procédure d'établissement de filiation. Là si le père refuse le test génétique et que vous n'avez aucune autre preuve de paternité, il sera condamné à des subsides.