Droit d'habiter une grange

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Bonjour je viens de signer un compromis de vente chez le notaire dans lequel est stipule que le bien que j'achete est une maison d'habitation et j'ai de mon cote les taxes d'habitation deja percues par l'etat. En revanche apres un entretien avec la ddt au sujet de futures modifications e la facade ils m'informent de fait que la destination qu'ils ont eux est une grange foraine donc je n'aurais pas le droit de l'habiter en residence principale mais juste secondaire, il parait que ce serait a cause des reseaux inexistants, de mon cote j,'ai fait des demandes de raccordements aux differents reseaux qui est approuvee par le maire plus projet de refaire le systeme d'assainissement , l'acces est carrossable pour les pompiers , est il possible d'avoir une derogation pour l'habiter? Cette "grange" se situe en zone agricole donc non constructible et en plus dans le perimerte d'un monument classee, le notaire aurait du m'informer de tout cela j'imagine ? Pas de cu non plus pour cette grange aurai je le droit de faire des travaux? Qu'est ce que je risque a l'habiter vu que le maire ne s'y oppose pas ?pourrais je effectuer le changement de destination et comment ? J'ai lu que une jurisprudence du conseil d'etat de 2008 qui dit que tout ce qui n'est plus effectivement a usage agricole hors cas de fraude est de plein droit constructible et habitable et pour ce cas cette maison est bien habitee depuis des annees en tant que residence secondaire , est ce vrai ? Mon but etant d'en faire ma residence principale , merci pour vos reponses je suis dans la periode de retractation de mon compromis de vente

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Bonjour,
La jurisprudence n'apparait pas encore parfaitement claire sur ce point s'agissant de la destination de référence à prendre en considération: usage effectif du bâtiment ou destination initialement autorisée?

Si la jurisprudence de 2008 reprenant l'arrêt Fernandez laissait penser la fin de la jurisprudence THALAMY (9 juillet 1986), un arrêt récent du Conseil d'Etat (27 juillet 2009) confirme le contraire en considérant que la référence à prendre en considération est la destination initialement autorisée et de soumettre à autorisation tout changement de destination du bâtiment.

Donc prudence...
Cordialement